Vous êtes ici : AccueilEXAMENSÉpreuve zéro régionale de géographie au baccalauréat A et ABI 2024 (région extrême-nord)

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Baccalauréat
Géographie
A
2024
Enoncé épreuve zéro
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Première partie : L’évaluation des ressources (9 pts)

EXERCICE 1

Dans une production cohérente de 15 à 20 lignes, présente deux avantages et deux inconvénients de la mondialisation dans les pays en développement. 5 pts

EXERCICE 2

Sur la carte du Cameroun ci-joint :
1- Localise à l’aide des figurés de surface le climat équatorial camerounien et le climat tropical de type sahélien. (1x2) =2pts
2- Fais ressortir 02 caractéristiques des deux nuances sus citées. (0,5x4) =2pts

Deuxième partie : L’évaluation de l’agir compétent (9pts)

THÈME : Le Cameroun, pays des grandes diversités

Supports
Document 1. Les types d’élevage
types délevageSources : www.google.com
Documents 2. Les contraintes de l’élevage au Cameroun
Aujourd'hui, les maladies animales demeurent un des facteurs limitant du développement de l'élevage en Afrique subsaharienne car, elles entraînent de lourdes pertes directes et indirectes dans les cheptels nationaux.
Les conflits signalés par les agents du Minépia avec l’agriculture sont surtout rencontrés dans le Mayo-Louti, la Bénoué et le Faro. Les conflits avec l’environnement sont majoritaires dans le Mayo-Rey, mais existent aussi dans le Faro… Les conflits de plus en plus nombreux entre agriculture, élevage et environnement ont plus pour source une absence d’organisation dans l’occupation des terres qu’une raréfaction de la ressource. C’est le manque d’organisation de cette occupation qui aboutit au gaspillage de la ressource et qui rend son accès difficile.
La culture fourragère et la production de foin commencent à intéresser quelques éleveurs. Recherche et vulgarisation devraient avoir une approche par zonage des espaces et des situations. La réponse des éleveurs à la culture fourragère et au foin n’est pas la même si l’on est dans le Faro ou dans la région de Guider (zone 1), si l’on a à faire à des transhumants ou à des éleveurs sédentarisés à la périphérie de Garoua et qui se sont spécialisés dans la production laitière (zone 5). De même, si le Bracharia donne de très bons résultats au sud de Garoua, on n’a rien à proposer pour l’Extrême-Nord qui lui doit faire face à une réelle rareté de la ressource…
L’emboucheur lui à d’autres difficultés, en particulier celle de trouver de la matière azotée (zone 5).
Enfin les problèmes de l’envahissement par des espèces inappétées ou de l’érosion massive touchant les pâturages de l’Adamaoua, celui de l’embuissonnement des parcours de l’ancien projet Mindif -Moulvoudaye ou de certains yaérés restent non seulement sans réponse mais ne semblent préoccuper que certains éleveurs.

Source : LABONNE M., MAGRONG P., OUSTALET, Y. (2002). Le secteur de l’élevage au Cameroun et dans les provinces du grand Nord : situation actuelle, contraintes, enjeux et défis, Actes du colloque, 27-31 mai 2002, Garoua, Cameroun, pp 6 ; 11.

Document 3. Évolution du cheptel au Cameroun entre 2013 et 2018
cheptelSource : MINEPIA/DEPCS,2019

Document 4. Les réalisations du projet PRODEL
Depuis 2019 au Cameroun, plus de 360 000 éleveurs, dont 22 % de femmes et 38 350 pasteurs nomades, ont bénéficié du projet de développement de l’élevage (PRODEL). Cette opération avait pour objectif d’améliorer la productivité du système pastoral dans 30 municipalités des régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua et de l’Est. Elle a permis l’aménagement de 7 287 hectares de pâturages et la construction de 841 kilomètres de pistes pour le bétail, ainsi que la réalisation de 98 projets d’infrastructures hydriques, 160 projets d’infrastructures de santé animale et de 16 marchés aux bestiaux. En outre, plus de 29 000 arbres ont été plantés. Le renforcement des capacités institutionnelles a également occupé une place centrale, avec le soutien à 170 comités de gestion et 27 structures de règlement des conflits. Plus de 20 000 éleveurs ont adopté de bonnes pratiques de gestion des ressources pastorales, telles que la culture du fourrage, les compléments alimentaires et le déparasitage. Tous ces investissements ont contribué à améliorer sensiblement la productivité, en particulier grâce à la baisse du taux de mortalité des jeunes bovins, passé de 26,9 à 9,1 %. L'aide apportée par le projet a également permis de générer 14 % de ventes supplémentaires dans six chaînes de valeur, notamment le lait, la volaille, les porcs et le miel, augmentant ainsi les revenus des ménages pastoraux bénéficiaires.

Source :https://www.banquemondiale.org/fr/results/2023/03/08/cameroon-managing-pastoral-resources-for-improvement-of-livelihoods-and-resilience

Consigne. Les documents ci-dessus présentent l’état des lieux de l’élevage au Cameroun. En dépit des efforts déployés par l’État, la production animale reste moyenne et au-dessus du pouvoir d’achat du consommateur à revenu moyen.
Rédige une production cohérente dont les grandes lignes reposent sur tâches suivantes.
1- Présente les atouts de l’élevage au Cameroun. 3 pts
2- Relève dans les documents deux problèmes de l’élevage traditionnel et deux problèmes de l’élevage moderne au Cameroun. 3 pts
3- Propose deux solutions permettant de booster la production animale selon le type d’élevage au Cameroun. 3 pts