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S.V.T
Révision
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I. La régulation hormonale

Deux hormones hypophysaires ou gonodostimulines règlent le fonctionnement ovarien :
• La FSH (hormone foliculo-stimulante) provoque la maturation des follicules, commande la sécrétion des œstrogènes ;
• La LH (hormone lutéinissante) déclenche l’ovulation et provoque la transformation du follicule en corps jaune.
Les sécrétions hypophysaires sont pulsatives mais la fréquence et l’amplitude des pulses ne sont pas régulières au cours du cycle. Par exemple, à l’approche de l’ovulation les pulse sont plus intenses et rapprochées. Les taux sanguins de gonadostimulines augmentent, alors on enregistre un pic de sécrétion. Le pic de LH est nommé décharge ovulante.
Les cellules hypophysaires productrices des gonodostimulines sont elles-même stimulées par la GnRH, neurohormone produite par les groupes de neurones de l’hypothalamus. La GnRH est aussi produite de façon pulsative.
Les sécrétions hormonales entre complexe hypothalamo-hypophysaire et gonade sont caractérisées par une variation périodique des différentes sécrétions. Ce qui fait penser à un système de régulation.
Au cours du cycle sexuel un jeu de rétrocontrôle positif et négatif adapte les taux hormonaux aux besoins physiologiques. Tout se passe comme si la valeur de consigne variait d’un jour à l’autre. Alors que chez le mâle, la valeur de consigne reste constante pendant toute la période de l’activité sexuelle.
Au cours d’un cycle, il y a :
• Il y a baisse du taux de gonadostimuline lorsque la production hormonale du corps jaune (progestérone et œstogène) est importante, cela se passe pendant la phase lutéinique.
• La faible sécrétion des œstrogènes inhibe la sécrétion de FSH et LH, cela se passe à la phase folliculaire.
Ce sont les rétrocontrôles négatifs.

II. Les types de contraceptions chimiques

a) Les pilules combinées, c’est-à-dire contenant un œstrogène et un progestatif.

On peut avoir :
• les pilules normodosées : elles contiennent 50 microgramme (µg) d’œstrogène et 50 à 500 µg de progestatifs ;
• les pilules minidosées : elles contiennent des doses faibles de stéroïdes de synthèse.
Ces deux types de pilules agissent par retrocontrôcontrole négatif sur la sécrétion de la FSH.

b) Les méthodes séquentielles : au début du cycle, l’œstrogène est administré seul pendant 10 à 15 jours. Ensuite, il est associé à un progestatif pendant 6 jours. Ce traitement agit essentiellement sur le complexe hypothalamo-hypophysaire bloquant l’ovulation.

c) Les progestatifs utilisés seuls, ils sont administrés de deux façons :
• En continu après faible dose, ce sont les micropilules qui agissent essentiellement sur l’utérus et ne bloque pas l’ovulation ;
• En discontinu à forte dose, par exemple une injection trimestrielle qui bloque le pic de LH et produit une atrophie de l’endomètre responsable d’une aménorrhée (absence de règles).