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Introduction
Le plateau Sud-camerounais est la plus vaste des cinq régions naturelles que compte le Cameroun. Situé entre le 2 et le 6° de latitude Nord il s’étire de la frontière sud du pays jusqu’à l’Adamaoua au Nord d’une part et de la frontière avec la R.C.A et le Congo à l’Est aux hauts plateaux de l’Ouest et la plaine côtière à l’Ouest d’autre part. Il regroupe trois régions administratives (le Centre, le Sud et l’Est) et couvre une superficie de 226.100 km2 . C’est l’exemple typique du climat équatorial guinéen. Quelles sont les principales activités économiques auxquelles s’adonnent ses populations ? Répondre à cette question revient à les classer par secteurs : activités du secteur primaire ; activités du secteur secondaire et activités du secteur tertiaire.

Développement
Les activités du secteur primaire regroupent toutes celles qui produisent des matières premières sans transformation : la pêche, la chasse, le ramassage et la cueillette, l’élevage, l’agriculture, l’exploitation forestière, l’exploitation minière…
La chasse, le ramassage et la cueillette constituent un ensemble d’activités économiques qu’exercent quotidiennement certaines populations du plateau Sud-camerounais en prélevant les richesses de la nature sans dépenser d’énergie humaine : chenilles, termites, escargots, fruits, racines…L’économie de cueillette est la principale activité des pygmées.
La pêche bénéficie de la présence des grands fleuves : Nyong, Ntem, Sanaga, Kadeï, Dja, Boumba et Ngoko…et est à dominante artisanale. L’élevage bovin est plus pratiqué dans certaines zones de savanes de l’Est par les Bororo ; le petit bétail (ovins, caprins) est élevé dans le reste du plateau. L’aviculture connaît une grande vitalité surtout autour des villes (Yaoundé par exemple).
L’agriculture revêt deux aspects : une agriculture vivrière traditionnelle produit : tubercules, légumes, plantains, maïs, arachides, haricots…et une agriculture moderne orientée vers les cultures de rente : cacao, café, hévéa, palmier à huile, tabac, canne à sucre…
L’exploitation minière reste artisanale particulièrement dans la région Nord-Est (Batouri, Béraré oya…). La richesse de la région en essences forestières donne lieu à des exploitations de toutes sortes par des grandes sociétés capitalistes (SFID, ALPICAM, PALISCO…) ou pour les besoins de pharmacopée.
Le climat équatorial dont jouit le plateau sud-camerounais explique assez largement l’existence de toutes ces activités du primaire, mais elles ne sont pas les seules. Il y existe également les activités du secteur secondaire destinées à transformer les productions du secteur primaire.
Le secteur secondaire regroupe les activités de transformation des matières premières d’origine agricole, minière, forestière et pastorale. Dans le plateau Sud-camerounais le secondaire repose essentiellement sur les industries du bois (les scieries à Yaoundé, Mbalmayo, Mbang…), les agro-industries telles SOSUCAM à Mbandjock, HEVECAM à Niété près de Kribi, SOCAPALM à Kribi et Eséka, les industries alimentaires notamment les Brasseries du Cameroun à Yaoundé, les Boulangeries dans les villes, la manufacture du tabac à Yaoundé (BAT) …Les autres industries telles CAMLAIT, SITRACEL, SOFAVIN… sont concentrées à Yaoundé, ville disposant d’une main-d’œuvre abondante, d’un vaste marché de consommation, de moyens de transport assez nombreux et efficaces.
Le secteur tertiaire regroupe toutes les activités qui ne produisent pas directement des biens matériels. Dans le plateau sud camerounais le secteur tertiaire regroupe les activités suivantes : les transports, le tourisme, les échanges, les finances et les services administratifs.
Le plateau sud camerounais connaît une diversité des modes de transport et des échanges : transports terrestres (chemin de fer, routes,…) aériens (un aéroport international à Yaoundé-Nsimalen, aéroports secondaires à Bertoua et Batouri), fluviaux (Nyong, Sanga…). Mais ces voies de communication sont inégalement réparties : Yaoundé, secteur Ntem-Sanaga bien desservi, mais le Sud-Est forestier mal desservi. Yaoundé constitue le principal pôle des échanges dans la région ; des flux commerciaux existent entre les trois régions administratives du plateau, avec les autres régions du pays et les pays voisins (Gabon, R.C.A, Congo, Guinée équatoriale) d’où la création des marchés frontaliers très actifs : ABANG-MINKO entre le Sud-Cameroun et le Gabon, KYE OSI, entre AMBAM dans la vallée du NTEM et la Guinée Equatoriale.
Le tourisme bénéficie de moins de ressources que le reste du pays. Néanmoins des attraits surtout naturels existent : les réserves forestières et de faune, les plages de Kribi, les grottes, les chutes (chutes de MEVEELE sur le Ntem), les collines de Yaoundé, d’Ebolowa… La ville de Yaoundé demeure cependant le pôle touristique le plus dynamique du plateau Sud-camerounais : importantes infrastructures touristiques, nombreuses curiosités à offrir tels le palais de congrès, les marchés, les monuments…
Des services multiples sont rendus par des ministères avec la présence de la capitale politique, plusieurs institutions financières telles les banques, les assurances, sans oublier une foultitude de microfinances.
Le transcamerounais est une ligne de chemin de fer camerounaise reliant Douala à Ngaoundéré via Yaoundé et Bélabo.

Conclusion
Les activités économiques dans le plateau Sud-camerounais sont diversifiées. Cette région est économiquement dynamique mais les activités sont à dominante primaire. Le désenclavement de la région ne permettrait-il pas une meilleure exploitation de ses potentialités économiques?trans-cameroun