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Probatoire
Littérature
C & D & E & TI
2022
Correction
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Sujet de type 1 : Contraction de texte et discussion

I. Indications pour l’analyse

Éléments de situation du texte :
• Auteur : Martin ZIGUELE
• Titre de l’ouvrage de référence : « Le rôle des femmes dans le développement économique et social », 2012.
• Thème : L’importance de l’accès à l’éducation pour la femme africaine.
• Thèse : Il est nécessaire d’améliorer l’accès à l’éducation pour la femme africaine en vue de renforcer son rôle dans le développement économique et social.
Structure du texte : Le texte est constitué de six paragraphes dont les idées essentielles sont les suivantes :
Paragraphe 1 : Malgré la promotion de l’égalité homme/femme en Afrique, le statut des femmes reste encore à améliorer.
Paragraphe 2 : La citoyenneté des femmes africaines qui conditionne leur participation au développement économique et social est reconnue, mais en réalité, elle est mise à mal par des pratiques et des considérations obsolètes.
Paragraphe 3 : Les femmes centrafricaines sont très peu scolarisées, et par conséquent ne connaissent pas leurs droits. Elles sont ainsi victimes de graves violences et de diverses injustices de la part des hommes.
Paragraphe 4 : La femme africaine, moteur de l’économie informelle, doit se battre pour s’occuper de sa famille. Et pourtant, son apport, très peu considéré, ne bénéficie d’aucun soutien de la part des financiers ; ce qui constitue un frein à sa participation au développement social et économique.
Paragraphe 5 : Il est nécessaire d’améliorer le système éducatif pour permettre à la femme africaine de s’instruire afin de mieux s’impliquer dans le développement économique et social de son continent.
Paragraphe 6 : Pour une véritable égalité entre les hommes et les femmes en Afrique, il est nécessaire de créer les conditions d’éducation et de formation en vue d’une véritable indépendance économique et financière des femmes africaines.

II. Discussion :

Martin ZIGUELE affirme : « Sans instruction, les femmes d’Afrique ne pourront pas prendre pleinement part au développement économique et s’impliquer davantage dans la vie politique de leur pays. »
Pensez-vous que le développement de l’Afrique se limiterait à la simple éducation de la femme ? Vous répondrez à cette interrogation dans un développement argumenté et illustré d’exemples précis tirés de votre expérience de la vie.
Thème : La scolarisation de la femme africaine et sa participation à l’essor économique et politique.
Thèse : La scolarisation de la femme africaine est la garantie du développement de l’Afrique.
Problématique : La scolarisation de la femme africaine est-elle le seul gage du développement économique et politique de son pays ?
Type de plan : Le sujet incline à adopter un plan dialectique.
Plan possible :
1ère partie : L’instruction est un atout qui prépare la femme africaine à jouer un rôle prépondérant dans le développement économique et politique de son continent.

1. À l’école, on acquiert les savoirs intellectuels, scientifiques, moraux, humains qui préparent à l’insertion socio-économique.

• L’école fait acquérir des connaissances de divers ordres : on y apprend à lire, à bien écrire, à bien parler, à calculer.
• L’instruction reçue à l’école pourrait permettre à la femme de faire la comptabilité, la gestion… ; compétences nécessaires au développement économique et financier de l’Afrique.
• Avec une bonne formation, la femme africaine peut avoir des aptitudes nécessaires à une bonne insertion économique et politique pouvant aider l’Afrique à décoller.

Exemple : Les femmes ingénieures en informatique, diplômées en banque et finances, en sciences économiques ou juridiques, peuvent mener des activités susceptibles de favoriser l’essor économique et même politique de leur pays.

2. La bonne scolarisation pourrait permettre à la femme de prendre des décisions judicieuses quant à la gestion politique de la cité en vue de favoriser l’émergence de l’Afrique.

a. La femme africaine instruite peut facilement monter des projets innovants de grande envergure en vue de développer sa localité.

Exemple : Les femmes africaines peuvent mener des projets susceptibles d’améliorer les conditions de vie dans leur localité : adductions d’eau, accès aux soins de santé, à l’éducation, la promotion des énergies renouvelables, etc.

b. L’instruction peut permettre à la femme africaine de négocier avec des bailleurs de fonds pour obtenir des financements.

Transition : L’école est le lieu qui peut préparer la femme africaine à jouer un rôle social et économique prépondérant. Cependant, la scolarisation de la femme constitue-t-elle l’unique garantie du développement économique et social de l’Afrique ?

2ème partie : Les autres facteurs de développement de l’Afrique.

1. Le réarmement moral des populations

• Les populations africaines doivent s’affranchir des barrières mentales qui les empêchent de réfléchir personnellement ou d’œuvrer pour leur propre développement. Les Africains doivent comprendre que leur émergence ne sera jamais favorisée par les anciennes puissances coloniales. Si les Africains ne préservent pas leurs ressources, s’ils ne les exploitent pas eux-mêmes, ils ne pourront jamais accéder au développement.
• Les Africains doivent développer l’esprit d’émulation. Au lieu d’aller dépenser des sommes mirobolantes pour se prélasser dans des cités balnéaires en Occident, pourquoi ne pas aménager les villes situées au bord des mers en Afrique ? Les Africains doivent aimer leur continent et œuvrer pour son développement et son bien-être au lieu de rêver uniquement à l’immigration.

2. La promotion des infrastructures

• Une politique de développement des infrastructures tant en milieu urbain que dans les zones rurales peut constituer un puissant levier de développement. La production sans moyens de communication pour écouler les produits ne garantit pas le développement.
• L’exploitation des énergies renouvelables, notamment solaires, éoliennes ou hydrauliques, en garantissant la disponibilité permanente de l’électricité nécessaire tant pour la production que pour la transformation des ressources agricoles et minières constitue un moteur de développement.

3. La mise sur pied d’une bonne gouvernance

• La lutte contre les détournements des deniers publics, la corruption et le népotisme peut assurer une saine gestion des ressources, gage d’un développement inclusif.
• Une plus grande implication des jeunes dans la prise des décisions favorise un développement durable.

Synthèse : L’instruction de la femme africaine peut constituer un moteur de développement pour l’Afrique. Mais elle n’est pas l’unique moyen pouvant favoriser l’essor économique et social du continent africain. Le changement des mentalités des Africains, une meilleure exploitation des ressources du continent noir peuvent aussi booster son décollage.