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Philosophie
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Un isme est un concept, le plus souvent idéologique, dont le nom se termine par le suffixe -isme. Il permet de regrouper et donc d'analyser ensemble des notions qui seraient normalement incomparables du fait de dispositions morales ou de préjugés sociaux.

Le platonisme
On appelle ainsi la philosophie de Platon et celle de ses disciples, c’est-à-dire la philosophie qui considère que le vrai monde, le monde réel, est celui des Idées absolues, par opposition au monde sensible, qui est celui de l’ignorance et de l’illusion.

Les sophistes
C’est Platon, l’ennemi des sophistes, qui leur a donné la détestable réputation qui leur est restée 2 500 ans plus tard. Pour nous, un sophiste est un cynique qui se sert de son habileté à parler afin de faire passer pour vrai ce qui est faux et de persuader les naïfs qui l’écoutent. À l’opposé du vrai philosophe, le sophiste ne croit pas à ce qu’il dit, car il est capable de plaider le contre aussi bien que le pour, n’hésitant pas à utiliser de faux raisonnements (justement appelés « sophismes »). Les sophistes se servent du langage comme d’un instrument au service du pouvoir de persuader, sans se soucier de la vérité.

Les cyniques
Aujourd’hui, un cynique est un homme d’État ou un milliardaire qui bénéficie de l’impunité que lui valent leur pouvoir et leur argent (« je suis un salaud, mais je m’en fous, de toute façon je suis le plus fort ! »).

Le scepticisme
Inauguré par le Grec Pyrrhon dans l’Antiquité, le scepticisme est une école philosophique qui a eu plusieurs représentants à travers l’histoire de la pensée. Le scepticisme ne croit ni au caractère absolu de la vérité, ni au caractère objectif du bien. Il représente un relativisme radical (à chacun son point de vue, rien ne peut départager le vrai et le faux, ou le bien et le mal).

L’épicurisme
Cette école doit son nom au philosophe grec Épicure, dont l’idée principale est que le bonheur réside dans le plaisir. On appelle hédonisme la philosophie qui, comme l’épicurisme, définit le bonheur par le plaisir.

Le stoïcisme
Ce courant de philosophie est l’un des principaux de l’Antiquité grecque et romaine. Il a été illustré principalement par deux hommes qui ont vécu aux deux extrêmes de l’échelle sociale : Épictète fut esclave et Marc Aurèle empereur.
La philosophie stoïcienne comprend :
• Une logique, qui donne les règles du raisonnement.
• Une physique, qui rend compte de l’ordre de l’univers.
• Une éthique, qui délivre les règles de la vie bonne.

Le rationalisme
Le rationalisme est une philosophie optimiste tant sur le plan théorique (la connaissance vraie est possible) que sur le plan pratique (l’êtrehumain peut avoir sur ses passions la souveraineté). Les grands philosophes de l’âge classique (Descartes, Spinoza, Leibniz) ont été des rationalistes.
Il s’agit de la philosophie selon laquelle :
• Il existe une réalité objective (le monde) que la raison humaine peut connaître.
• L’être humain a, grâce à sa raison, la possibilité de maîtriser ses désirs.

L’empirisme
Il s’agit de la philosophie selon laquelle les idées qui constituent la connaissance et les règles de la vie pratique sont issues de l’expérience (et non surgies spontanément de la raison, comme le croit le rationalisme). L’empirisme a été dominant en Angleterre (Locke, Hume).

Le réalisme
Il s’entend de la philosophie selon laquelle il existe une réalité de soi, indépendamment des idées qu’on peut en avoir. Selon le réalisme, la planète Neptune existait avant qu’on ne la découvre. Le réalisme est opposé à l’idéalisme.

L’idéalisme
C’est la philosophie selon laquelle ce qu’on appelle « la réalité » est une représentation de notre esprit. Ainsi « le monde » n’est-il qu’une « image du monde ».

Le matérialisme
Le sens technique, précis, de ce terme diffère du sens courant (dans la langue commune, un matérialiste est un type qui ne pense qu’à l’argent, qu’aux plaisirs du corps et qu’à ses propriétés).

Le mécanisme (ou mécanicisme)
Il s’agit de la conception selon laquelle l’organisme vivant n’est qu’une machine perfectionnée. La théorie défendue par Descartes de l’animal-machine est mécaniste (ou mécaniciste) : puisque l’animal est dépourvu d’âme, son corps n’est qu’une machine. Le mécanisme réduit la vie à un phénomène physico-chimique. Il s’oppose au vitalisme.

Le vitalisme
C’est la conception selon laquelle l’organisme vivant n’est pas réductible à une machine. Seule une « force vitale » supérieure aux simples mécanismes physiques et chimiques peut expliquer les grandes fonctions du vivant (conception, développement, reproduction etc…). Il s’oppose au mécanisme.

Le libéralisme
Il s’entend à la fois d’une philosophie et d’une idéologie de la liberté. Le philosophe anglais Locke en est considéré comme le père fondateur.

Les Lumières
Cette expression désigne le grand courant d’idées qui a balayé l’Europe au XVIIIe siècle, et a constitué le passage entre l’âge classique et les temps modernes.

L’utilitarisme
Il s’agit de la philosophie introduite par le philosophe anglais Jeremy Bentham (fin XVIIIe-début XIXe s.) et développée par son disciple John Stuart Mill.

Le pragmatisme
C’est une philosophie d’origine américaine (William James, Charles Peirce) apparue à la fin du XIX
e siècle et reposant sur l’idée que l’efficacité constitue le meilleur critère de la vérité d’une théorie. Selon le pragmatisme, le fait qu’une technique « marche » est la meilleure preuve que les idées qui ont permis sa construction sont vraies.

La phénoménologie
D’après l’étymologie, le terme signifie l’« étude des phénomènes », c’est-à-dire des manières d’apparaître, des façons de se manifester. Hegel a écrit une Phénoménologie de l’Esprit dans laquelle il retrace les différences étapes qui permettent à la conscience d’aller de la sensibilité au savoir absolu.

L’existentialisme :
L'existentialisme est un courant philosophique et littéraire qui considère que l'être humain forme l'essence de sa vie par ses propres actions, celles-ci n'étant pas prédéterminées par des doctrines théologiques, philosophiques ou morales.