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La phrase est un assemblage de mots combinés suivant un ordre grammatical et ayant un sens complet. La grammaire normative dit qu’elle commence par une lettre capitale et s’achève par un point ( ? ! .). Elle est constituée d’un thème (ce dont on parle et d’un propos (les informations données de ce thème). Parce qu’elle possède une structure variée, celle-ci mérite d’être étudiée.

syntagme : Groupe de morphèmes ou de mots qui se suivent avec un sens déterminé

I. La phrase simple

La phrase qui est construite autour d’un seul verbe (conjugué).
Elle est encore appelée proposition indépendante, c’est-à-dire une phrase qui n’a pas besoin d’un supplément d’information pour être complète, et qui ne dépend d’aucune autre. Certaines phrases simples ne possèdent que les trois éléments essentiels suivants : Sujet + Verbe + Complément. On l’appelle dans ce cas une phrase minimale.

Exemple : Il étudie ses leçons.

Mais il peut arriver que cette phrase minimale ait des expansions. Cela se fait par :

• Un syntagme prépositionnel.

Exemple : Tu auras ton examen à la fin de l’année.

• Un syntagme nominal.

Exemple : Tu auras

• Un syntagme adjectival.

Exemple : Tu auras ton précieux examen final.

II. La phrase composée

Elle est dite composée puisqu’elle comporte plusieurs propositions indépendantes.
On en distingue 2 types.

1. La proposition indépendante juxtaposée : la relation de juxtaposition
C’est celle qui est séparée d’une première indépendante par une virgule ou un point-virgule.

Exemple : Il prit son stylo, griffonna quelque chose sur la feuille, la donna à son patron.

2. La proposition indépendante coordonnée : la relation de coordination

C’est celle qui est séparée par une d’une autre première indépendante par une des 7 conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car).

Exemple : Le prof est malade, donc il ne fera pas cours.

III. La phrase complexe

C’est celle qui est formée autour de plusieurs verbes conjugués :
Un verbe noyau qui est celui de la proposition principale
Un ou plusieurs verbes secondaires appartenant aux propositions subordonnées.

Exemple : Je sais qu’il fera cours.

III.1. La proposition principale

C’est celle à laquelle dépendent toutes les autres subordonnées. Elle a généralement un sens.

Exemple : Nous apercevons la voiture que nous attendions.

III.2. La proposition subordonnée : la relation de subordination

Elle dépend de la principale et est introduite par un pronom relatif (qui, que, dont, où, qu’).

a) La proposition subordonnée relative

Elle est identifiable par l’antécédent qu’elle porte à sa fin (celui-ci est toujours un nom) et qui précède le pronom relatif.
Cet antécédent fait partie du groupe nominal.

Exemple : J’ai eu la note que mon père voulait.

b) La proposition subordonnée complétive

Elle est précédée par un groupe verbal.

Exemple : Il a fallu que le gendarme intervienne.

c) La proposition subordonnée circonstancielle

Elle donne le circonstance dans laquelle l’action est faite, Elle est introduite par :

de temps, de manière, de condition, de cause, de but ou de conséquence

La subordonnée circonstancielle de temps :

introduite par lorsque, pendant que, dès que, chaque fois que, après que, depuis que,

Exemple : Pendant que Paul fait la lessive, sa mère cuisine le repas.

La subordonnée circonstancielle de cause. Elle est introduite par :

puisque, parce que, comme, du moment que, sous prétexte que…

Exemple : Prends ce comprimé puisque tu as mal à la tête.

La subordonnée circonstancielle de conséquence. Elle exprime la conséquence ou le résultat d’une action et est introduite par les locutions conjonctives suivantes :

si bien que, de sorte que, de manière que, à tel point que, tellement que…

Exemple : Il a si bien travaillé qu’il était premier du sous-centre.

La subordonnée circonstancielle de but. Elle exprime le but et est introduite par les locutions conjonctives pour que, afin que suivi du subjonctif.

On l’emploie lorsque la principale et la subordonnée ont des sujets différents.

Exemple : Téléphonez-moi dès votre arrivée afin que je sois rassuré.

La subordonnée circonstancielle de condition. Encore appelée subordonnée hypothétique, elle exprime une hypothèse, une condition :

(si + présent ou + passé composé)

Exemple : Si vous tournez à gauche vous apercevrez un hôtel.

( si +imparfait)

Exemple : Si j’étais champion du monde je voyagerais partout en Afrique.

(si + plus-que-parfait ( l’irréel du passé))

Exemple : Si la banque nous avait accordé ce prêt nous aurions acheté cet appartement.

La subordonnée circonstancielle d’opposition ou de concession. Elle est introduite par :

bien que, quoique, encore que, au lieu que, bien loin que, sauf que, si…que, tout…que…

Exemple : Sauf que ses cheveux avaient blanchi, mon ami n’avait pas changé. Si polluée que soit la rivière on y voit des baigneurs.

La subordonnée circonstancielle de comparaison. Introduite par :

Comme , autant que, tel…que, aussi…que, …

Exemple : Nous avons agi comme vous désiriez.